Nous commencerons par remercier tous les membres de la communale pour leur accueil et particulièrement le Président Philippe B. pour la confiance qu'il nous accorde en tant qu'archers.
C'est en effet sur une communale, en battue mixte, placés au milieu de la traque que nous avons eu le bonheur de prélever ces deux chevrillards.
Le temps est magnifique, l'ambiance agréable et les consignes du plan de chasse sont claires : "En priorité la chevrette blessée aperçue la semaine dernière, des jeûnes, puis des brocards". C'est ainsi que Dragisa et moi prenons nos postes.
Dragisa sera au bord de mare, là où tous mes invités, ont vus et revus du gibiers depuis le début de la saison. Je le laisse installer son tree-stand en faisant un grand détour pour rejoindre mon affût habituel.
Je vérifie toute mon installation : harnais, décocheur, visette, flèches, distances possibles de tir, direction du vent, caméra embarquée, caméra au sol. Je suis prêt.
Une première chevrette passe à toute vitesse devant moi, je laisse filer. Une seconde bestiole arrive, je tente le fameux "Heink" de Vincent L., elle se prend l'arbre devant moi et file aussi ! Pas de regret, c'est aussi une chevrette mais je dois absolument maîtriser ce cri qui semble si efficace avec mes compatriotes...
Quelques instants plus tard, mon compère sonne "Chevreuil blessé", la journée commence bien ! Et à exactement ce même moment, je vois fuir une troisième chevrette suivie de loin par son chevrillard. Il renifle le sol et pousse de petits cris, il semble perdu, affolé. Il décrit un grand cercle autour de moi pour finalement se rapprocher et s'arrêter devant ma caméra au sol à 6 mètres de ma flèche. Son dernier souffle sera rendu quelques mètres plus loin à portée de vue de mon tree-stand.
Nous échangeons quelques mots avec Dragisa, son tir a été dévié par une petite branche mais son animal se repose blessé à 80 mètres de lui. Nous attendons que les traqueurs et leurs chiens passent dans notre secteur pour agir. Les chiens ne relèveront rien. La tension monte...
Cela fait maintenant pratiquement deux heures que son tir a eu lieu. Nous décidons de suivre la piste de sang sur quelques mètres et tombons nez à nez avec le chevrillard blessé qui n'a pas été repéré par les chiens qui sont pourtant passés à moins de 10 mètres de lui ! Dragisa le servira au milieu d'un tas de branches mortes.
Le seul accroc de la journée sera qu'aucune de mes caméras n'a fonctionné au moment du tir malgré les vérifications apportées... Mais ceci, vous en conviendrez, n'a aucune importance au regard de ces formidables moments d'archers que nous avons d'ailleurs conclus, non sans une pointe d'humour, avec un célèbre adage : "J'adore qu'un plan se déroule sans accroc !" (Hannibal Smith -Philosophe - 23 janvier 1983)
Hoyt Avenger 60 # / Carbon Express Pile Driver /Tri-Lame G5 Sticker
Christophe & Dragisa
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