C'est non loin de mon secteur natal, "le massif du GIC du Cosson", qu'une joyeuse bande d'archers et amis se retrouvent ce week-end. L'accueil de nos hôtes y est toujours irréprochable, tout comme l'ambiance et la qualité cynégétique des lieux. Après les traditionnelles consignes et plan de chasse donnés, l'ensemble des archers se répartit sur la première traque. Les rabatteurs et rabatteuse munis de leurs épieux pour certains et arcs pour d'autres lâchent leurs fidèles chiens dans les bremailles et ronciers. Les menées ne tardent pas à raisonner dans le fond des bois sous une brume rasante qui ne laissait distinguer que le tronc des arbres. Après l'apparition, à plusieurs reprises de cervidés et sangliers, 2 bêtes rousses viennent se câler à une douzaine de mètres de mon échelle. Un des deux sangliers se trouve dans une bonne position et me permet d'ajuster mon tir et lâcher ma flèche. Je le vois tomber à vue et rendre son dernier souffle à une quinzaine de mètres de l'anschuss.
La fin de traque sonne !!! Rendez-vous au bord d'un étang et "d'un bon feu" pour casser la croûte et échanger sur nos différentes rencontres cynégétiques et prélèvement. Un véritable moment de bonheur que ce repas prit au milieu des bois.
La deuxième traque de l'après-midi sera sans conteste un concert incessant des chiens, tenus de mains de fer par les quelques rabatteurs bravant ronciers et bremailles. C'est au milieu de ce concert, que 2 bêtes rousses viennent à nouveau me rendre visite. Les deux fugitifs s'arrêtent à moins de 20 mètres et me donne la possibilité de lâcher une seconde flèche à 18 mètres. La fuite de cette bête rousse s'arrêtera à 25 mètres de l'anschuss encore à vue.
Un grand merci à mes hôtes pour ces très bons moments partagés à chaque fois et surtout à ceux qui ont tout donné au coeur de la traque pour débusquer les animaux.
Je vous souhaite à tous mes meilleurs Voeux pour cette année 2017, qu'elle vous soit profitable en rencontre et prélèvement en attendant de se voir arc en main.
Vincent L.
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