Le blog du C.A.B.S

Le blog du C.A.B.S

Chasse à l'Arc Beauce Sologne

Publié le par CABS
Publié dans : #Sanglier

Février fini, mars débute avec les premiers affûts aux ragondins.

Ayant passé mon samedi matin au bord d'un étang déserté par les Myocastors, je décide, pour dimanche matin, de changer de spot. Ce sera le café du village.

Après plusieurs cafés et quelques histoires de village, Jean-Louis D. me propose un petit entraînement chez lui. Rendez-vous est pris pour 10h.

Arrivé chez lui son large sourire me laisse entrevoir une bonne nouvelle, mais je n'imaginais pas qu’elle serait pour moi. J’entends encore ses paroles : « Jean-Jacques t'invite à m'accompagner à l'affût aux sangliers, si cela t’intéresse on commence dès ce soir » Pourquoi refuserais-je ?

Je passe sous silence notre matinée d’entraînement qui finira pour moi les deux pieds dans un étang...

Le soir venu Jean-Louis m'installe près d'une coulée fréquentée, « si ça passe, ça viendra de ta droite ! », effectivement c'est venu de ma droite mais ce ne fut « malheureusement » pour moi qu'un brocard. Cela reste tout de même un magnifique spectacle.

Lundi soir, même heure, même endroit, mêmes chasseurs et probablement même brocard sauf que ce soir il semble perturbé. Je l’entends aboyer à plusieurs reprises pour finir par détaler en poussant un dernier aboiement.

Une minute s’est à peine écoulée qu’un sanglier emprunte, au pas, la même coulée. Heureusement pour moi il marque un arrêt entre deux arbres juste avant ma fenêtre de tir. Cela me permet de me calmer et de me préparer, imaginez-vous c’est ma première occasion de flécher un sanglier.

Visette et viseur sont alignés sur sa tête, mon index se rapproche lentement du décocheur, encore un mètre et il sera « plein travers » m’offrant « son défaut d’épaule ».

Je n’ai pas le temps de réaliser que je viens de décocher, que ma flèche a déjà parcouru les 8 mètres qui me séparent de l’animal, et que résonnent simultanément le bruit de l’impact et le cri poussé par le sanglier.

Je me dis que ma flèche est bonne quand soudain j’entends un craquement sec, flèche ou branche cassée ? Tout se bouscule dans ma tête surtout que j’entends toujours le sanglier fuir à travers bois.

Et si ma flèche n’était pas si bonne ?

Le sanglier semble faire « une boucle » quand soudain plus un bruit, mais il me semble bien avoir entendu un bruit sourd juste avant ce silence stressant.

J’essaye de me persuader que le sanglier vient de tomber mort, mais l’idée que ce silence peut être dû à sa fuite en plaine, vient à nouveau mettre fin à ma joie.

Je reprends mes esprits et parvient à écrire, sans trembler, un SMS à Jean-Louis qui me répond de ne pas bouger pendant 30 minutes.

Je vous laisse imaginer mon état pendant cette demi-heure d’attente surtout que Jean-Louis la fera durée près de 40 minutes…. !

A son arrivée et après lui avoir tout raconté, nous allons vérifier l’anschuss. Pas de sang, pas de flèche !!! Après 20 mètres de recherche Jean-Louis découvre ma flèche cassée mais toujours pas de sang !!! Nous décidons de continuer sur quelques mètres, enfin du sang mais en faible quantité. La recherche continue quand nous trouvons, enfin, un arbre maculé de sang. Jean-Louis devient plus confiant quant au résultat final.

Ma flèche, une Easton Carbon Aftermath et sa trilame, fut donc bonne (zone cœur poumons). Le sanglier de 88 Kg sera retrouvé mort, là où je pensais l’avoir entendu chuter, après avoir parcouru près de 100 mètres.

Merci à Jean-Jacques de m’avoir fait vivre une si forte émotion en m’invitant sur son territoire et merci à Jean-Louis pour son aide lors de la recherche et lors de la préparation de la venaison.

Laurent M.

Affût sanglier

Commenter cet article

C
Parfait tout ça !<br /> Félicitations !
Répondre
J
Bravo Laurent, bien mérité, félicitations pour la maitrise de ton tir
Répondre

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog