Pendant quatre jours de suite, j'ai eu l'occasion de pouvoir chasser, où j'ai pu prélever quatre sangliers.
Le premier a été prélevé à l'affût à la tombée de la nuit du mercredi 10 novembre 2021 (ayant fait l'objet d'un précédent récit)...
Le second fût prélever dès le lendemain dans les mêmes conditions.
Le troisième jour, alors que j'avais croisé un ami dans la matinée, je l'entends encore me dire "il ne manquerait plus que tu en fasses un aujourd'hui"... Je lui avais répondu "tu connais le proverbe, jamais deux sans trois, j'y retourne ce soir"... Pourtant dans ma tête, c'était plus, histoire de retourner à l'affût pour voir si les animaux seraient au rendez-vous au troisième soir, mais loin de m'imaginer la suite... Finalement dans l'après-midi, ne pouvant y retourner le soir comme les deux jours précédents, je décide de changer de technique et d'aller faire un tour à l'approche dans ce petit bois en périurbain, où j'y avais repéré quelques bauges... Quelle n'a pas été ma surprise d'y croiser un sanglier seul, qui s'est dérobé d'un roncier à ma venue. Bien placé, j'ai lâché ma flèche lors de sa fuite, où il continuera à marcher pour aller mourir plusieurs dizaines de mètres plus loin... Encore sous l'émotion, je peinais à réaliser que je venais de prélever le troisième de la semaine...
Pour couronner le tout, le samedi 13 novembre 2021, en battue mixte, et seul archer, je change de terrain de chasse et de technique... Sans y croire vraiment, vu les précédentes battues, je n'avais que peu d'espoir, mais déjà bien content de ma semaine... Et pourtant, le seul sanglier qui passera à ma portée de flèche deviendra le quatrième sanglier prélevé à ma quatrième sortie de chasse, mais surtout mon premier prélevé en battue... Depuis le temps que j'ai eu quelques occasions, cette fois-ci, c'était la bonne... Un grand merci à Saint-Hubert d'avoir été présent à mes côtés...
La persévérance est souvent gage de réussite, mais quand on a de la chance, comme cette semaine-là, on a l'impression que l'histoire ne s'arrêtera jamais... Et pourtant si... Pour clore ma quatrième journée de chasse, je suis quand même retourné le soir-même à l'affût, mais aucune bête noire, ni rousse ne viendra au rendez-vous comme les deux premiers jours... Comme quoi l'histoire a toujours une fin !!!
Emmanuel L.
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