Amis chasseurs à l’arc du CABS, je suis Yves, Président de l’Association des Chasseurs à l’Arc de Saint-Planchers 50, et aussi adhérent du CABS depuis cette année. C’est avec le plus grand plaisir que je prends ma plume pour vous raconter ce week-end, organisé par Jean-Louis.
Nathalie (Secrétaire de l’ACA de St Planchers) et 2 adhérents m’ont accompagné dans ce nouvel environnement de chasse. A notre arrivée en Sologne vendredi soir, Jean-Louis avait prévu notre hébergement
chez Cédric (dit « Doudou »), que nous remercions vivement, et que nous rencontrions pour la première fois. La nuit fut courte pour nous car nous avions rendez-vous dès le lendemain matin à 8h30 sur la place de l’église à Lestiou pour y faire un chaudron aux lièvres. Ce fût une superbe journée, dans une très bonne ambiance, avec notamment Bruno que j’avais eu l’occasion de rencontrer lors d’une chasse mixte à laquelle m’avait invité Jean-Louis l’année dernière. Nous n’avons malheureusement pas eu la chance avec nous, mais cependant, 3 lièvres ont été prélevés dans la journée. Un grand merci à tous les archers pour leur bonne humeur.
Le lendemain, nous étions invités par Jean-Louis pour une chasse mixte en poussée silencieuse avec des chiens, dans son village à Marcilly-en-Gault. 2 bracelets de chevreuils sont à faire. Placés dans la traque, nous étions 3 archers, avec les fusils et carabines. Placé au Poste 111 (là où Jean-Louis a fait son premier chevreuil), je me sens tout de suite bien à l’emplacement qui m’a été réservé. Je monte alors mon échelle tree-stand.
Malgré la vigilance accrue de mon environnement durant un long moment, rien en vue. Quand soudain, sans faire de bruit, un brocard est arrivé derrière moi. Je le laisse avancer doucement devant moi, jusqu’à une dizaine de mètres où il s’arrête pour écouter les chiens. Son train arrière est face à moi, je ne peux pas tirer. Au loin, un chien aboie. Le brocard décide alors de changer de direction et se tourne légèrement. Le moment était venu pour moi. Je lâche ma flèche.
Le brocard fait un bond et part à toute vitesse en titubant. Je le suis des yeux puis à une trentaine de mètres, plus rien. Là, le doute s’installe. Ai-je fait une bonne flèche ? Je sonne la mort car 1 brocard a déjà été prélevé à la carabine. Je suis ensuite descendu de mon tree-stand pour récupérer ma flèche qui était ensanglantée de bout en bout. Il y a aussi beaucoup de sang sur les feuilles. Mes doutes s’apaisent alors. L’animal est touché. L’attente de la sonnerie de fin de chasse est interminable et des doutes me viennent. Il me tarde de retrouver mon chevreuil.
Remonté sur mon tree-stand, un renard s’est présenté à une trentaine de mètres. Très méfiant, il est reparti après quelques minutes. Des chiens sont passés mais aucun n’a senti mon chevreuil. Les doutes m’envahissent. Je garde cependant l’espoir que le chien de Jean-Louis puisse le retrouver.
Après une quinzaine de minutes, le Président de la chasse me demande si tout s’est bien passé. Je lui explique ma chasse. Au vu des éléments, il me dit que j’avais fait ce qu’il fallait. Il était alors très confiant pour retrouver l’animal. Il s’éloigne et s’arrête à une trentaine de mètres le long du chemin. Il m’appelle « Yves, il est là ton chevreuil ».
Et là, c’est un grand soulagement. Je m’approche alors et il est là. Tous mes doutes s’envolent. Je suis satisfait, car il a pris une belle flèche au ¾ arrière. Je le caresse pour le remercier et lui fait les honneurs.
Voici en quelques mots ma matinée de chasse, entre inquiétude et bonheur. Une matinée que je ne suis pas près d’oublier.
Encore un grand Merci à Jean-Louis et aux chasseurs de cette journée.
A bientôt je l’espère pour d’autres belles aventures.
Yves H.
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