J'ai prélevé ces blaireaux le matin tôt en Haute-Marne. L'ami qui m'invitait à chasser m'avait indiqué qu'il avait repéré de belles coulées très fréquentées menant à des terriers de blaireaux et de renards. Il m'avait rappelé que les organes vitaux du blaireau étaient placés très haut. Installé sur un tree seat depuis presqu'une heure avant le lever du soleil, je contemplais le lever du jour quand j'entendis la cavalcade d'un animal venant vers moi. Un blaireau descendait la pente escarpée devant moi et s'arrêta à 5 mètres de mon affût. Ma flèche le toucha haut comme me l'avait conseillé mon ami. Le blaireau roula sur deux mètres et s'écroula raide mort. Je n'en revenais pas. J'essayais d'appeler le portable de mon ami lorsque j'entendis une seconde cavalcade. Je réencochais une seconde flèche et armais mon arc après avoir jeté mon téléphone dans ma poche et sans avoir pris la peine de raccrocher. Un second blaireau s'arrêta au même endroit que le premier et reçut donc une flèche au même endroit. Il tenta peiniblement de remonter la coulée, s'en éloigna et roula également sur lui-même avant de rendre son dernier soupir. Deux blaireaux gisaient à 10 mètres de moi. J'écarquillais les yeux tellement je ne croyais pas à ce qui m'arrivait. Je réussissais enfin à appeler mon ami qui ne me croyait pas mais avais bien entendu la seconde décoche après avoir décroché son téléphone. Nous décidions de continuer à chasser une petite heure encore. 15 minutes plus tard une nouvelle cavalcade retentissait. Un troisième blaireau, plus gros que les deux autres s'arrêta au même endroit à nouveau. Il reçut la même flèche mais partit en trombe dans la coulée. Je rappelais mon ami qui n'en croyant pas ses oreilles décidait de me rejoindre et de stopper la chasse. En me rejoignant, il m'indiqua avoir trouvé un gros blaireau mort dans la coulée 20 mètres plus tôt. Nous étions euphoriques. Aucune des trois flèches n'avait réussi à traverser ces animaux réputés pour leur robustesse. J'ai donc tiré ces trois animaux à 5 mètres. La distance de fuite des deux premiers animaux fut de 5 mètres et celle du troisième de 20 mètres.
Nous décidâmes de rechasser le matin tôt mais à un autre endroit fréquenté également par blaireaux et renards. Saint Hubert m'y donna à nouveau rendez-vous puisqu'un blaireau reçut à nouveau une de mes flèches et parcoura 20 mètres avant de mourir.
L'arc utilisé est toujours un turbohawk et mes flèches des Hail Fire de Trophy Ridge. Les trilames G5 montec sont redoutables et réaffutées me serviront d'autres fois j'espère !
Cordialement, Franck
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