Samedi 1er octobre 2011, c’est sur les terres de notre Hôte et ami Didier Nouvelon,
qu'une équipe de 24 membres du CABS s’apprête à passer la journée, pour une chasse aux lièvres,
Cette année notre ami Didier a mis la barre encore plus haute ! Non seulement l’ambiance de la chasse est superbe, Didier en chef d’orchestre dirige tout son monde d’une main de maitre, plan du territoire à l’appui, ordre et sens des battues programmés de longue date, du grand art… mais en plus, il donne rendez vous au soleil (tu pourras quand même baisser un peu le thermostat l’an prochain !), les lièvres sont bien présent dans toutes les battues, et la choucroute du midi était digne des plus grandes tables.
Avec 6 lièvres au tableau (aucun de perdu) pour 186 flèches tirées le ratio est même très correct ! Bravo à tous.
la collation du matin prise (café et brioche).Les consignes de sécurité données, les chefs de lignes désignés.
Le départ est sonné, le premier chaudron, est peu concluant malgré le nombre de lièvres vu, dans le deuxième ,21 lièvres seront levés et c’est dans le troisième que Jean-Michel Lefur, tire son lièvre, juste avant d’aller prendre un copieux repas, bien mérité
L’après midi est forte en émotions, des le premier chaudron c’est Jérôme Terrier qui ouvre le bal, ensuite Sylvain l’invité de Brice et Christophe Chapuron, en un temps très court, il faut dire que les lièvres étaient nombreux, c’est dans le chaudron suivant que notre ami Philippe Lavallart tire le sien et dans l’avant dernier que Jean- Michel Lefur nous refait le coup du matin.
Merci à Mr Nouvelon Didier pour son accueil
Merci aux chefs de lignes pour leur boulot, pas toujours facile
photos en cliquant sur les lièvres
Pour ma part, en bon chef de ligne des « bleus », je m’échauffe sur deux ou trois occasions dans la première heure, puis dans un semis de colza arrivant au mollet, mon voisin de ligne tire un lièvre au déboulé. Très vite j’arme mon arc sur le capucin me passant en travers à une douzaine de mètres. Je tire dans la foulé. La Zwickey Eskimo l’atteint au milieu du ventre, dans les entrailles. Il est entravé sur une quinzaine de mètres, puis la flèche traverse et tombe de l’animal. 20m plus loin, Alain, un solide «Gaillard », retire le lièvre mortellement touché. Sa flèche traversant les cuisses, immobilise le fugitif. Conclusion d’un beau tir, Alain laisse exprimer sa joie …mais à la vue de ma flèche ensanglantée prestement retrouvée et d’un second impact de lame dans le lièvre, elle est de courte durée. Je le félicite quand même d’avoir épargné les souffrance du lagomorphe, et par là même, de m’avoir épargné sans doute, un petit sprint derrière notre animal !
Philippe Lavallart
C'est lors de la première reprise des traques après la pause déjeuné que nous battions un champ de luzerne. Les flèches tirées dans la matinée n'étaient pas très glorieuses, là, je devais passer aux choses sérieuses.
Un lièvre tourne dans la traque et décide de revenir vers nous mais cette fois plein travers de droite à gauche exactement dans le sens du swing que j'affectionne. Ma lame suit le lièvre, j'attends encore pour être face au vent et je décoche enfin à la puissance maximum de mon arc.
Une voie forte et gutturale s'écrit alors à côté de moi : "Elle est d'ans, quelle flèche mon Petit ! Y a un bon 40 mètres !".
José avait raison, je venais de fléché ce superbe lièvre à environ 40 mètres, une flèche de rêve...
Arc Ragim Impala #55 / Flèche Carbon Express Heritage 250 / Bi-lame Magnus
Christophe Chapuron
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