Parce qu'il a fallu que je parte à 9500km de là pour sortir l'arc plus que dans la saison "régulière", je vous fais part de ma mésaventure vécue là-bas, suite à erreurs de ma part. Cela me servira pour la suite, peut-être que ça pourra vous servir aussi...
Après un affût d'1/2h près d'une souille pour essayer de tirer un cochon-marron, en voilà un qui nous sort (je chassais avec Lionel Berthault) une vingtaine de mètres sur la gauche, pas du tout vers la souille. Nous sommes à découvert, du coup, placés que nous étions en surplomb de la souille. Le cochon s'arrête, nous "dévisage" quelques secondes puis, camo faisant effet, reprend sa route sur notre gauche. Lionel le télémètre à 20m, puis18m. J'ai profité de sa remise en mouvement pour armer le compound et prendre la visée.
Il s'arrête et nous fixe de nouveau. Je décoche.
Le cochon fait volte-face et repart dans le bois au grand galop!
J'ai bien vu mon atteinte, trop haute! Je la vois dans le gras de l'échine. Je m'en veux de ne pas être "rentré" dedans niveau visée, d'avoir visé trop haut. La flèche est effectivement grasse, sans trace de sang. Blessure superficielle heureusement.
La vidéo prise par Lionel nous donnera immédiatement des éléments de compréhension supplémentaires.
Le cochon a fait un saut de flèche assez conséquent. Chose que je n'aurais pas pensée possible avec un suidé. Je n'aurais donc pas du tirer sur l'œil, ça, on le sait, mais même un cochon. J'avoue ne pas avoir été conscient de leur capacité de réflexe, que je pensais moindre par rapport à un cervidé. Première remarque.
La seconde: il faut viser la pointe du coude, et non plein poumons comme je l'ai fait.
En cas de tir trop bas, pas de blessure. Si c'est pile, c'est cœur. Et si tir trop haut ou saut de flèche, c'est pleins poumons.
La preuve par l'image.
(les photos dans l'ordre des chiffres)
Heureusement, la suite fut plus réussie..
Cordialement Olivier Pangault
Commenter cet article