Le dimanche 11 octobre voyait la traditionnelle chasse aux lièvres de Bas Moron sur la commune de Maves organisée par le CABS. Lors du "rond", chacun avec son masque et en respectant les barrières sanitaires, pût apprécier le mot d'accueil des propriétaires, le discours très engagé et au ton militantisme du Président de la FFCA (qui nous faisait l'amitié de participer à notre chasse) et enfin les consignes du jour par le Président du CABS, qui remerciaient au passage les chasseurs venus par le biais d'autres associations de Touraine, du Loiret, de la Région Parisienne, etc…
Les battues du matin voyaient surtout de belles compagnies de perdrix et faisans (100 % sauvages) s'éclater tel des feux d'artifices au-dessus des chasseurs, ravis de ces instants magiques, ou des chevreuils fendent les lignes du rabat. Quelques lièvres esquivèrent les flèches et il fallut attendre la fin de matinée, pour que Philippe L. tire sa 1ère flèche de la journée sur un lièvre qui chatonnait* dans des hautes herbes. Après une courte fuite de 10-15m, l'animal entravé par la flèche grâce à une rondelle caoutchouc derrière la lame, était prestement récupéré par l'auteur du tir. Ce dernier venait de flécher là son 30ème lièvre !
* Chatonner : Se faufiler à la manière d'un chaton. Allocution verbale apparue au début du XXIème siècle, dans les contreforts de la Sologne, sans doute non loin du village de Mont-près-Chambord. Ce verbe est très usité par les chasseurs à l'arc (surtout du CABS) et son usage se répand à travers l'hexagone, notamment grâce à des films de Seasons. Ce verbe ne tardera sans doute pas à entrer dans le dictionnaire (au moins cynégétique !)
L'après-midi, après les habituelles agapes, mais toujours pris avec modération, nous attaquions les grandes plaines de l'autre côté de la Cisse. Les lièvres étaient bien présents et les néophytes se régalaient de voir quelques dizaines de léporidés par traque ! Christophe G., devant les yeux de sa compagne Karine, notre rabatteuse du jour et Eric de L. le Président de la FFCA faisant honneur à son rang, parvenaient à rattraper par de très beaux tirs chacun leur lièvre…
Il fallut attendre les dernières minutes, pour qu'Edouard L., sans doute aiguisé de jalousie par la réussite du matin de "celui qui lui a tout appris" ne parvienne dans une magnifique action à briser net les cervicales d'un beau capucin, séché sur le coup … Le coup du lapin en quelque sorte !
Lors du tableau, le comptage des flèches faisait état de 191 projectiles envoyés et chacun en félicitant et remerciant les organisateurs de cette première chasse "post Covid" se jura de revenir l'an prochain pour mieux réussir…
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