Samedi soir dernier, je profite du temps radieux pour affûter au bord de l’étang du Chevriou. Une famille de ragondin doit bien fréquenter les lieux…
Effectivement, bien avant la tombée de la nuit, un sillage se dirige vers moi. Un ragondin menu sort de l’eau grignoter quelques herbes à une quarantaine de mètres de moi. De jeunes ragondins naïfs non chassés, c’est un luxe. Je décide de ne tenter que des flèches sur terre ferme, par jeu, mais aussi pour récupérer plus facilement ma flèche !
J’arrive à l’approcher jusqu’à une douzaine de mètres quand je lève l’arc, et le manque ! J’ai dû passer juste au-dessus. Il rejoint l’eau, et va retrouver un autre sillage, un frère ?
J’approche la fratrie, qui me passe et repasse devant à 2/3m, « mmmmmm ». L’un accoste même devant moi, je reste immobile sous l’œil du frérot, puis il retourne à l’eau. Ils s’en vont rejoindre une zone d’herbe rase au niveau de la bonde à 50m de là.
Je les rejoins bientôt, abrité derrière un peuplier. Toujours joueur, j’attends qu’ils soient sur terre. Et s’ils pouvaient se mettre l’un derrière l’autre… Mais non. Ils sont côte à côte, tournés vers moi. J’arme le compound derrière le peuplier, puis me décale. Et les rate en visant au milieu ! Décidément !... ça faisait peut-être un peu trop longtemps que le compound n’était sorti, il me le faisait payer !
Un sillage rejoint les gamins, taille bien supérieure. Allez, fini de jouer, à 7/8m dans l’eau, celui-ci fit « ploc ». Pour vite flotter mollement.
Deux autres sillages arrivent jusqu‘à moi, le reste de la fratrie ? Et sortent de l’eau à mes pieds. S’il y a 1.50m, c’est un maximum. J’arme derrière le peuplier, et « poche » proprement un des jeunes qui se jette à l’eau pour y pousser son dernier soupir. Il fait sombre, je passerai le lendemain récupérer flèches et ragondins.
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