La Loire est belle en cette saison, et surtout elle est suffisamment sortie de son lit pour espérer surprendre les ragondins en dehors de leurs retraites habituelles.
Mon ami du sud de la France (Montpellier) est de passage pour quelques jours : c’est l’occasion de lui faire découvrir notre mode de chasse. Un petit coup de fil à notre ami G. CHAB. pour ne pas le nommer car je sais qu’il veut faire une descente en canoë. Nous évoluerons à pied car l’embarcation n’est pas prévue pour trois…heureusement. Les premiers individus repérés sont très méfiants et se défilent hors de portée au moindre bruit. Notre pérégrination nous fait évoluer entre le cours de la Loire et celui de la petite Loire. Le milieu est assez fermé et nous faisons de belles rencontres de faisans et de chevreuils.
Zaza, mon ami et mon BlackNous débouchons enfin sur une plaine où quelques capréolus nous saluent de leurs beaux postérieurs blancs puis tout va très vite : j’aperçois un animal au gagnage qui se défile en direction de la petite Loire. Le temps de parcourir les quelques mètres qui nous séparent du ragondin suffiront à « Zaza » (c’est comme cela que les habitués la nomment) pour se mettre à bonne portée. Pourtant, je suis déjà armé lorsque l’albinos tente de se mettre à l’abri sous les branches de l’autre côté de la rive. Le bruit sourd de l’impact surprendra mon camarade qui crut que j’avais touché une branche. « Zaza remontera sur la rive opposée pour se débarrasser du projectile puis retombera à l’eau dans un dernier souffle. Le grand blanc n’est plus….l’avenir nous dira également si ce trophée d’exception sera le dernier de mon fidèle Black Widow.
Zaza, mon ami et mon Black
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