Ce Lundi 31 Octobre, j'ai eu l'opportunité de me joindre à un groupe d'amis carabiniers qui, un peu curieux de notre mode de chasse, m'ont accueilli avec un autre archer.
Après avoir pris connaissance des consignes, nous sommes tous deux partis nous poster à l'extérieur de la traque dans des parcelles voisines. Une fois les principales coulées repérées, je décide d'installer mon échelle sur celle qui me semblait la plus propice à LA rencontre.
A peine quelques minutes après le début de la traque et trois ou quatre coups de carabine plus tard, j'entends quelque chose arriver; j'aperçois très vite une masse noire se dirigeant dans ma direction et qui s'apprête à emprunter la coulée sur laquelle j'ai arrêté mon choix.
Mon arc déjà armé, j'attends ardemment que l'animal sorte de ce biotope si dense. Pour le moment, je n'aperçois encore que le bout de son museau, après un court instant d'hésitation, il finit par s'engager dans le layon et stoppe sa marche à mi-chemin, se présentant ainsi de plein travers.
Mon pin déjà bloqué sur sa zone vitale, ne réfléchissant pas plus longtemps, je décoche ma flèche.
Ce dernier, surpris de cet impact, fait alors volte-face et rejoint rapidement une compagnie de congénères qui venaient à leur tour vers moi. Dans un mouvement de panique totale, tous prennent la fuite vers d'immenses ronciers.
Je relève les premiers indices : traces de sang abondantes sur cinquante mètres, à quatre pattes à travers ces maudites ronces qui me lassèrent les vêtements, le visage et les mains. Je n'insiste pas plus dans ce biotope hostile et contacte Jean-Claude C., un conducteur de chien de sang.
Dès son arrivée, nous suivons Darling dans une recherche ardue mais particulièrement efficace. Au bout d'environ deux heures, notre quête se termine par un ferme. Il est alors nécessaire d'abréger ses souffrances.
Atteinte : pointe du coeur
Matériel : Arc Obsession,bi-lames DRT
Encore merci à Jean-Claude et Darling pour leur aide
Laurent Earith
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